(AOF) - Arkema a réalisé au troisième trimestre un bénéfice net en hausse de 6,4% à 116 millions d'euros. L'Ebitda du groupe français de chimie est resté stable à 266 millions, soutenu par la résistance de la branche chimie industrielle. Le chiffre d'affaires s'élève à 1,606 milliard, en hausse de 1,2%. La contribution de ses acquisitions et de ses cessions a compensé l'effet du ralentissement des marchés de l'automobile et de la construction en Europe. Arkema a confirmé jeudi son objectif de dégager un Ebitda proche d'un milliard d'euros en 2012. Le PDG Thierry Le Hénaff, a déclaré : " Le groupe réalise une performance stable à un haut niveau dans un environnement économique moins favorable que l'an dernier. Les résultats du troisième trimestre, avec une marge d'Ebitda proche de 17% située dans la fourchette haute du secteur, illustrent clairement les progrès internes réalisés par le groupe qui bénéficie du repositionnement de son portefeuille d'activités sur des niches plus résistantes et à plus forte valeur ajoutée. Les évolutions des marchés finaux et des régions restent contrastées et dans ce contexte, Arkema poursuit sa politique ciblée d'investissement sur ses priorités de croissance et continue de gérer de façon stricte ses activités."
- Très bon historique des dirigeants en matière d'acquisitions.
Les points faibles de la valeur
- Reprise de l'activité menacée par le manque de visibilité sur la croissance économique mondiale ; - Présence encore faible dans les pays émergents par rapport aux concurrents.
Comment suivre la valeur
- Valeur encore cyclique malgré recentrage sur la chimie de spécialités ; - Forte sensibilité à la parité euro/dollar ; - Dossier spéculatif et cible potentielle.
Produits de base - Chimie
En considérant que le contexte demeure défavorable, l'Union des industries chimiques (UIC) a revu ses prévisions pour 2012 : elle table désormais sur une croissance en volume de la production chimique de 1% cette année au lieu de 1,8% précédemment estimé. Selon l'UIC la progression en volumes devrait se limiter à 2% l'année prochaine. Sur le premier trimestre, la production de la chimie en France a augmenté de 3,5% par rapport au dernier trimestre de 2011 mais elle est toutefois en retrait de presque 1% sur un an. Si les débouchés de l'industrie chimique dans certains secteurs comme l'automobile et la construction sont globalement peu porteurs, d'autres marchés (notamment l'aéronautique, l'emballage et l'agroalimentaire) devraient soutenir la croissance. La chimie française devrait également compter sur la demande en provenance des Etats-Unis, du Japon et des pays émergents. Les exportations seraient favorisées par la dépréciation de l'euro par rapport aux autres devises. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 83.60 EUR | ||||||||
Date du cours | 16/10/2024 | ||||||||
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