(AOF) - Havas a annoncé un résultat net part du groupe 2012 en hausse de 5% à 126 millions d'euros tandis que le résultat opérationnel courant est ressorti à 240 millions en 2012, en progression de 9,1%. Les analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S attendaient en moyenne un résultat opérationnel courant de 231 millions d'euros et un bénéfice net de 139 millions d'euros. Le groupe publicitaire a ainsi amélioré sa marge opérationnelle courante de 10 points de base, à 13,5% contre 13,4% en 2011. Le revenu du groupe s'élève à 1,778 milliard d'euros ce qui représente une hausse de 8% en données brutes par rapport à 2011. La croissance organique est de 2,1%. La part du revenu du groupe dans les activités digitales et médias sociaux continue de progresser et représente désormais 26% du revenu global d'Havas. Sur l'année, le montant des nouvelles affaires s'est élevé à 1,675 milliard d'euros, en progression de 22% sur un an, avait par ailleurs relevé Havas. Fort de ces résultats, le dividende proposé au titre de l'année 2012 s'établit à 0,11 euro par action, comme en 2011.
- Mise en place de relais de croissance dans pays émergents et le numérique ; - Réduction de la décote boursière après le rachat de 12% du capital, via une offre publique de rachat (OPRA) achevée en juin 2012.
Les points faibles de la valeur
- Un seul réseau de taille mondiale (Havas Worldwide) contre trois, voire quatre pour ses concurrents ; - Performances opérationnelles inférieures à celles de ses concurrents, notamment à Publicis ; - Peu de grands clients internationaux ; d'où une plus forte dépendance aux marchés locaux, les premiers touchés en cas de crise. - Forte dépendance de la conjoncture européenne (60% de l'activité) ; - Présence encore trop faible dans les pays émergents, notamment en Asie ; - Communauté financière jugée encore trop timorée. Peu de prévisions de croissance et encore moins de chiffres.
Comment suivre la valeur
- Activité corrélée au marché mondial de la publicité, par nature très cyclique ; - Suivre davantage sur le poste " revenu " plutôt que le poste " chiffre d'affaires " ; - A surveiller également le " net new business " (budget publicitaire annuel estimé des gains de budgets minoré des pertes de budgets estimées) ; - Changement de culture en cours dans la communication financière ; - A suivre également la stratégie dans la communication de Vincent Bolloré (37% du capital d'Havas, près de 30% des droits de vote du britannique Aegis, 5% de Vivendi) ; - Catalyseur boursier : croissance externe dans le numérique et dans les zones émergentes.
Communication - Publicité
Les prévisions sont bonnes pour le marché publicitaire mondial en 2013 selon ZenithOptimedia. L'agence media du groupe Publicis considère que la croissance des dépenses publicitaires devrait s'accélérer, passant de 3,3% en 2012 à 4,1% en 2013, pour atteindre 518 milliards de dollars d'investissements. Cette progression est tirée par les pays en développement (dont la Chine et le Brésil) qui devrait enregistrer une croissance moyenne de 8% en 2013. Le développement des dépenses sur les marchés développés devrait être limité à 2%. En revanche en France le marché devrait reculer de 1,4% l'année prochaine. Selon ZenithOptimedia le risque est que la forte baisse de la consommation des ménages engendre une chute des dépenses publicitaires de 10 à 15%. Ce marché basculerait ainsi du côté des " PIIGS " (Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Espagne). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 9.25 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/12/2017 | ||||||||
|