(AOF) - Les Bourses européennes ont toutes terminé en repli et ce, malgré un net rebond en début de séance. La satisfaction suscitée par l'aide de l'Europe au système bancaire espagnol a laissé place aux doutes des investisseurs, ces derniers s'interrogeant notamment sur les modalités de financement du plan de secours. Signe de cette méfiance, les rendements le rendement des emprunts espagnols à 10 ans se sont tendus pour atteindre 6,47%. A la clôture, le CAC 40 cède 0,29% à 3042,76 points tandis que l'Eurotop 100 gagne 0,09% à 2031,23 points. Tesco termine en baisse de 0,31% à 301,85 pence à la Bourse de Londres dans le sillage des marchés actions européens. Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le premier distributeur britannique. L'évolution des ventes au premier trimestre (mars-mai) ne montre pas d'amélioration par rapport au quatrième trimestre 2011. Les analystes espéraient un rebond compte tenu du plan de redressement mis en oeuvre depuis le début de l'année. Las. Le groupe reste pénalisé par l'environnement économique morose au Royaume-Uni et le plan d'austérité mené par le gouvernement britannique n'arrange rien. En hausse de 1,57% à 2,001 euros, Technicolor signe l'une des plus fortes progressions du SBF 120. Le conseil d'administration du groupe de technologies en difficultés a rejeté la nouvelle offre de de montée à son capital de JPMorgan. Cette seconde proposition était pourtant plus intéressante financièrement. En effet, la banque américaine a proposé de porter de 1,60 à 1,90 euro le prix de souscription des nouvelles actions émises dans le cadre d'une augmentation de capital. Mais en contrepartie, JPMorgan imposait deux nouvelles clauses jugées trop contraignantes par Technicolor. PagesJaunes (-4,33% à 1,679 euro) est pénalisé par HSBC. Le broker a en effet réitéré sa recommandation Vendre sur le titre et a abaissé son objectif de cours de 2,90 euros à 1,50 euro. Le courtier souligne que les discussions engagées avec les banquiers concernant l'allongement de la période de remboursement des dettes qui arrivent à échéance en 2013 ne sont toujours pas abouties. Le broker souligne également que l'environnement reste aussi peu propice aux affaires. Dans ce cadre, il a abaissé ses prévisions de résultats et la valorisation du groupe.
La production industrielle a augmenté de 1,5% en avril après une baisse de 1% en mars, soutenue par la consommation d'électricité et de gaz, en lien avec des températures inférieures aux normales saisonnières, a annoncé l'Insee. Le consensus Reuters attendait une stabilité de la production. En revanche, la production manufacturière, c'est-à-dire hors énergie mais en incluant l'agroalimentaire, a diminué, en volume, de 0,7% par rapport à mars. Elle était en hausse au mois de mars 2012 (+1,4 %). Vers 17h45, l'euro cote 1,2506 face au dollar.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5
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