Dans « Portrait d'entreprise », Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline interviewe chaque semaine sur France Bleue 107.1 un chef d'entreprise sur son parcours, sa vision de l'entrepreneuriat, et son projet d'entreprise. Retrouvez les podcasts et les versions écrites des interviews.
L'événementiel apparaît rapidement comme une vocation pour Benjamin Patou, qui « tombe dedans » dès l'adolescence. « A l'âge de 16 ans j'organisais mes premières fêtes pour le lycée et les copains de mon âge, qui avaient la même problématique que moi : nous ne savions pas quoi faire le samedi soir, nous étions trop jeunes pour sortir, donc il y avait une demande », raconte l'actuel président du groupe Profete. Et les petites fêtes de lycée deviennent rapidement des événements majeurs réunissant jusqu'à 2.000 personnes dans des salles prestigieuses telles que le Bataclan ou le Bobino. Face à un tel succès, le « petit producteur en herbe » décide de professionnaliser son activité en 1997, juste après son Baccalauréat, en lançant la société Profete. Suivant les conseils de sa femme, Benjamin Patou étoffe son offre en passant de l'organisation de fêtes à la mise en place d'événements d'entreprise. La transition s'avère difficile, mais payante, puisqu'aujourd'hui, Groupe Profete génère 18 millions d'euros de chiffre d'affaires. Une performance qui récompense le modèle original de cette société d'événementiel qui, contrairement à la plupart de ses concurrents, investit dans des établissements de réception. Groupe Profete est ainsi propriétaire et exploitant du Bus Palladium, du Globo, du Barlotti, du Pavillon Vendôme et du cabaret russe Chez Raspoutine. Et la liste devrait bientôt s'agrandir pour Groupe Profete, qui compte acquérir de nouvelles salles afin de développer son activité. « Nous envisageons d'exploiter une vingtaine [d'établissements] d'ici deux ans pour arriver à un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros », précise Benjamin Patou.
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